Pourquoi ce blog ?

J’ai la chance de faire partie des gens passionnés par le spectacle de la nature ordinaire. C’est une chance car ce spectacle est gratuit, permanent pour qui sait regarder, sans cesse changeant et renouvelé. C’est aussi une chance parce que la nature ordinaire se trouve partout. Inutile de faire de longs et coûteux voyages pour aller à sa rencontre, je la croise à ma porte, dans le jardin, en promenade, sur une aire d’autoroute comme sur un trottoir parisien.

Un patrimoine menacé

La nature ordinaire, les herbes folles et les bestioles qu’on ne voit pas la plupart du temps tant elles nous semblent banales, se montre souvent extraordinaire dans ses détails. « Merveilleux vrai » disait le physicien Réaumur qui au XVIIIe siècle observait les insectes pour se délasser de son travail académique. Mais c’est un monde fragile qui n’échappe pas aux menaces que le développement humain fait peser sur la planète. Depuis 45 ans que je l’observe, je ne peux que constater avec peine sa régression et son appauvrissement constant.

Cette nature ordinaire qui s’en va sur la pointe des pieds commence à nous manquer. Hier, nos grands parents cueillaient des brassées de bleuets dans le premier champ de blé venu. Aujourd’hui nous recherchons pour les protéger les rares populations qui subsistent, victimes de l’évolution des pratiques agricoles. Demain, nos petits enfants seront peut-être réduits à les admirer seulement au musée, dans les tableaux des impressionnistes.

Une abeille à miel sur un bleuet des champs, deux espèces banales bien menacées aujourd’hui.

Une abeille à miel sur un bleuet des champs, deux espèces banales bien menacées aujourd’hui.

Limites planétaires contre intelligence artificielle

L’autre jour au petit déjeuner, j’ai été tiré de ma torpeur matinale par la radio rendant compte d’un article scientifique venant de paraître dans la revue Science. Sur 9 limites de notre planète définies quelques années auparavant par les chercheurs ayant mené cette étude, quatre venaient d’être franchies. Et parmi elles, la vitesse de l’érosion de la biodiversité. Alors que la biosphère pourrait supporter l’extinction d’une espèce vivante par an, son envahissement sans cesse grandissant par l’homme provoque 10 à 100 extinctions par an.

Quelques jours plus tard, l’écoute d’une autre émission est entrée en résonnance avec la première. L’intelligence artificielle, IA pour les intimes, ne cesse de se développer depuis une soixantaine d’années. Selon ses promoteurs, nous sommes au seuil d’une nouvelle ère qui s’annoncerait radieuse. L’IA, en démultipliant les capacités du cerveau humain, en s’appuyant sur des nouvelles technologies comme la génétique ou les nanoparticules, sera capable de résoudre tous nos problèmes, y compris pour les plus optimistes le vieillissement et la mort.

Protéger la nature, ou l’être humain ?

Je ne crois pas que la vie sur Terre soit menacée par l’homme, qui serait bien incapable de l’éradiquer même s’il le voulait : il y aura toujours des asticots pour dévorer le cadavre du dernier humain. Mais je fais partie de ceux qui pensent que nous sommes en train de détruire la forme particulière de nature qui a vu l’apparition de l’homme et qui est indispensable à sa survie. C’est pourquoi si je me disais protecteur de la nature dans ma jeunesse, je me qualifie aujourd’hui de défenseur de l’être humain, bien que mon engagement n’ait pas varié.

Je constate malheureusement que la courbe de l’évolution de la biodiversité telle que je l’observe autour de chez moi est exactement inverse à celle de la croissance de l’IA. L’une plonge pendant que l’autre ne cesse de grimper. Plus l’homme est intelligent artificiellement, plus il détruit la nature donc scie la branche sur laquelle il est assis. Cherchez l’erreur. Si l’IA est aussi efficiente que ses partisans l’affirment, elle devrait bientôt provoquer l’arrêt de la chute de la biodiversité.

Qui vivra verra

J’observe et je tente de protéger la nature dans mon jardin actuel depuis près de trente ans. J’essaie de faire partager cette passion par mes activités associatives, des articles, des livres, des conférences. J’ai conçu ce blog comme une manière complémentaire de faire passer ce message, mais aussi comme un journal pour garder une trace d’observations fugaces, pour témoigner d’un patrimoine négligé, voire méprisé, qui s’amenuise chaque jour un peu plus à ma grande désolation. Et, qui sait, pour peut-être constater qu’effectivement l’Intelligence artificielle rend bien l’humanité plus sage et lui fait cesser rapidement la destruction de la nature ?

75 réflexions à propos de “ Pourquoi ce blog ? ”

  1. Delphine a dit:

    Observons, témoignons, informons… toujours et sans relâche pour sauver ce qu’il reste à sauver… car rien n’est pire que d’accepter sans se battre ! Nous avons besoin d’entomologistes éclairés qui transmettent leurs constations et leurs inquiétudes afin d’alerter le monde. Merci pour ce blog et gardons l’espoir !

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  2. Beau boulot Vincent ! C’est une saine passion qui nous anime, même si elle est quelque peu déprimante par les temps qui courent… Amicalement

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  3. Bonjour Vincent,

    Je vous écris pour vous demander un conseil sur les bourdons (j’ai notamment lu votre livre)
    J’ai récupéré de chez un ami en appartement un nid de bourdons cette nuit. Le nid les dérangeait et ils voulaient s’en débarrasser.
    Je l’ai place sur ma terrasse mais aucun bourdon n’en est sorti. Estce parcequ’il fait froid aujourd’hui?
    Est-ce que je devrais le placer au soleil?
    Ou est-ce le transport qui a fragilisé le nid (j’ai pris le plus de précautions)?

    Merci beaucoup !
    Et bravo pour tout ce que vous faites pour notre planète !

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Solange,

      Désolé de répondre si tard à votre message, mais j’étais en voyage la semaine passée et je viens juste de rentrer. Les informations que je vais vous donner ne vous seront peut-être plus utiles, mais elles pourront peut-être rendre service à d’autres internautes dans le futur.
      Première remarque, les bourdons sont en général très fidèles à leur nid et l’abandonnent rarement, même s’il est déplacé. Donc vous avez eu raison de mettre ce nid sur votre terrasse pour tenter de le sauver.
      Seconde remarque, en cette saison, les colonies sont encore peu développées : la reine seule est adulte, ou accompagnée de quelques ouvrières, ses premières filles. Donc il est normal que la circulation au trou du nid soit peu active. Peut-être ce trafic vous échappe-t-il ?
      Troisième remarque, si le nid s’est avéré vide, soit la reine et les éventuelles ouvrières n’étaient pas encore rentrées (mais vous l’avez déplacé la nuit, ce qui était la meilleure chose à faire), soit elles étaient mortes (prédation, intoxication…) ou désorientées et incapables de rentrer au nid (intoxication par certains pesticides à faible dose). Dans les deux derniers cas le nid était condamné, déplacé ou non.
      Si la colonie est toujours active, je serais intéressé à voir quelques photos pour identifier l’espèce, et à en recevoir régulièrement des nouvelles. Si vous avez d’autres questions, je suis à votre disposition dans la mesure de mes compétences.
      Et merci pour vos appréciations positives sur mes activités.

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      • Bonjour Vincent,

        Merci pour votre réponse ! Je n’ai pas vu de bourdons depuis, et j’ai creusé un peu. Je pense qu’ils avaient définitivement quitté le nid avant que je ne le récupère. C’est un peu étrange.
        En tout cas, mon jardin en proche banlieue parisienne est 100% biologique et naturel. Tout le compost vient de mes fruits et légumes.
        Il accueille de nombreuses variétés d’insectes dont pas mal de bourdons de plusieurs espèces différentes, qui vont sur des fleurs différentes pour se laisser de la place, magie de la nature! Je laisse les fleurs sauvages pousser comme elles l’entendent, même les orties et ce qu’on appelle péremptoirement les mauvaises herbes.

        Je passe des heures à observer cette vie dès le printemps. Ce spectacle m’apaise et me rend beaucoup plus zen dans ma vie. Je remercie la nature pour ça.

        J’apprécie votre travail. Vous voyez bien plus loin que la plupart des gens. Je suis néanmoins assez pessimiste sur le devenir de la biodiversité, et avec, le devenir de cette sinistre espèce qu’est l’homo economicus, qui se suicide jour après jour sans même s’en apercevoir.
        Si les abeilles venaient à disparaître, j’espère que mon heure viendra peu de temps après car ça ne m’intéresse pas de vivre dans un monde sans elles.

        A bientôt

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      • vincentalbouy a dit:

        Bonjour Solange,

        Malheureusement, moi aussi je m’inquiète beaucoup sur le devenir de la biodiversité. Tous les signaux ou presque sont au rouge dans mon coin de campagne, sans aucune perspective d’amélioration de la tendance à court terme.

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      • Bonjour
        J’ai trouvé un superbe bourdon noir et or qui rampait par terre dans mon jardin. Il a l’air épuisé . Est ce une reine? Que puis je faire pour l’aider?
        J’ai une photo si vous voulez
        Merci

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      • vincentalbouy a dit:

        Bonjour Solange,
        Désolé de répondre seulement maintenant, mais j’étais en déplacement ces derniers jours. Mes conseils sont probablement trop tardifs pour votre bourdon, mais ils pourront vous servir pour une prochaine fois.
        D’après votre description, ce bourdon devait être de grande taille. En cette saison, c’est très probablement une reine, car les ouvrières sont encore peu nombreuses et cette première génération, mal nourrie par la reine qui doit tout faire, est de petite taille en général.
        Un bourdon épuisé au printemps, c’est mauvais signe. La première cause qui me vient à l’esprit, c’est une intoxication par les pesticides. Dans ce cas, rien à faire malheureusement. Seconde cause, un vrai épuisement, c’est à dire une hypoglycémie, un manque de sucre, le carburant des muscles des ailes. Dans ce cas, donnez-lui à boire quelques gouttes de miel diluées dans le même volume d’eau. S’il manque bien de sucre, il devrait boire cette mixture aussitôt et repartir assez vite.
        Si vous n’avez pas de miel, vous pouvez lui donner de l’eau sucrée, mais avec du fructose et non du saccharose (sucre standard de canne ou de betterave) car il n’assimile pas ce dernier sucre.
        Merci de vous préoccuper de ces petites bêtes qui souffrent beaucoup à notre époque,
        Cordialement
        Vincent

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  4. Bonjour.

    J’aime bien votre expression « à court terme ». Le problème est qu’effectivement, à l’échelle d’une vie humaine, la nature ne peut pas (ou difficilement) se « rétablir ».

    Cependant, je pense qu’à « long terme », la nature aura toujours le dessus. Vous le dites vous-même dans votre livre « Un jardin pour les insectes » : « Même les terrains les plus ingrats finissent par abriter une flore et une faune. » (Ou quelques chose du genre…).

    Du coup, je préfère voir le verre à moitié plein et me dire que même si ce n’est pas de « mon vivant », la nature gagnera toujours.

    N’oublions pas les 5 grandes extinctions avant nous… près de 80 % de tout avait disparu… et à chaque fois, tout est revenu; sous une autre forme, certes, mais cela vaut toujours mieux que rien.

    Peut-être faudra-t-il attendre la fin de l’espèce humaine pour cela ? Espérons que non…

    Soyons positifs… peut-être qu’un jour, des nouveaux métiers naitront pour « rétablir » cette biodiversité tant menacée…

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Je pense comme vous que la nature gagnera toujours. Mais quand gagnera-t-elle ? Moi qui suis un jeune grand père, j’essaie de rester optimiste et, en pensant à mes petits-enfants, j’espère comme vous que la situation se rétablira avant qu’il ne soit trop tard. Mais pour l’instant, rien n’indique un renversement de tendance, ni même un ralentissement de la tendance actuelle. Wait and see, comme disent nos voisins d’outre-Manche.

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  5. Bonne nouvelle, Vincent, mon jardin a vu se développer plein de fleurs sauvages (coquelicot, bourrache, consoude) et accueille en permanence pas moins de 10 bourdons de 3 espèces différentes (plus au moins 20 abeilles, des syrphes des papillons). Une vraie victoire dans mon coin pollué et bétonné (ce qui ne dérange pas la mairie apparement).
    J’accueille à vue de nez du bourdon des pierres, du bourdon des champs (mon chouchou !) et du bourdon des prés. Ils sont là de 7 heures du matin à 21h, travaillant sans relâche. Je soigne leur espace de travail avec de l’arrosage tous les soirs et d’autres fleurs pointent le bout de leur nez.

    Je peux vous envoyer des photos et des vidéos.

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    • vincentalbouy a dit:

      Il n’y a pas de mystère Solange : dès qu’on lâche la bride à la flore sauvage, les animaux associés, du moins certains d’entre eux, reviennent. Même dans un coin pollué et bétonné, la nature sauvage reste présente, l’exemple de votre jardin le montre.
      Les bourdons, grâce à leur corps poilu, conservent bien la chaleur produite par les muscles du vol. Aussi, moins frileux que les abeilles mellifères, vous pouvez les observer plus tôt le matin et plus tard le soir.
      Je regarderai avec plaisir les photos et les vidéos que vous me proposez.

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  6. Oui, envoyez moi votre email ici ou à losangeleshighway@live.fr

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  7. Bonne nouvelle, j’ai découvert un nid de bourdons des champs dans la paille de mon jardin. J’ai des photos et des vidéos à vous envoyer.

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  8. Bonjour.

    Je suis revenu de vacances dans les gorges du Verdon (Castellane). Etant de Belgique, la faune diffère quand même pas mal.

    Quel plaisir d’observer un bousier, un magnifique cétoine d’un drôle de vert très bruyant quand il vol et encore le lucane cerf-volant (aussi beaucoup en vol). Sans compter toute une multitude de papillons que je ne vois jamais chez moi (le tabac d’Espagne, magnifique, le demi-deuil et j’en passe).

    Par contre j’ai eu la chance d’observer quelques secondes une sorte de petite vipère dans les bords du Verdon.

    S’agit-il de la vipère d’Orsini ? Ne m’y connaissant pas beaucoup (je peux juste reconnaître les petites couleuvres), ce serpent, bien que plutôt petit (30 cm tout au plus) et avec un colorie dans les tons clairs (blanc avec des taches brunes voir rougeâtres) ne m’inspirait « guère » la confiance avec sa tête plutôt triangulaire. Il s’est ensuite très vite dissimulé sous les pierres dans la rivière. Je n’ai pas osé le « prendre » à mains nues…

    Pourriez-vous éclairer un peu ma lanterne ? Aurais-je quand même pu le « prendre » sans risque ? Est-il dangereux ?

    J’ai pu aussi remarquer de nombreuses « exuvies » (toujours dans les eaux du Verdon)d’un insecte (environ 5 cm) avec un très long aiguillon, mais je ne le connais pas.

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    • vincentalbouy a dit:

      Désolé Alexandre, mais j’atteins là mon point d’incompétence naturaliste. Les reptiles sont si peu mon fort que dans l’un de mes articles, j’ai confondu sur une photo couleuvre verte et jaune et couleuvre d’Esculape. Heureusement qu’un ami et lecteur du blog a rectifié l’erreur ! Donc je ne peux pas répondre à votre question.
      Concernant les exuvies du Verdon, La description est trop succincte pour que je puisse donner un avis. Avez-vous une photo ?
      Cordialement
      Vincent

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      • Je n’ai malheureusement pas pu prendre de photos lors de mes « observations » imprévues.

        Je pencherais pour une sorte d’éphémère « géant » (En Belgique, ils sont nombreux mais plutôt petit, comme un gros moustique mais bien plus petit qu’une tipule). Mais je ne sais pas si cela existe.

        En tout cas, c’est la meilleure description que je puisse faire… Donc tout d’un éphémère, mais en plus grand. De plus, j’ai pu observer l’animal « vivant » sous l’eau en plus des exuvies… Donc, il est courant dans les Alpes de Hautes Provences.

        Un avis ?

        Bien à vous !

        Alexandre

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  9. Voilà, je pencherais pour la 17 ème et 18 ème photo de ce lien. Mais je n’ai vu que des larves et des exuvies, jamais d’adulte…

    http://dav.gobages.net/page/3/

    Bien à vous.

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Bravo Alexandre, je pense que vous avez trouvé la réponse : des exuvies de Plécoptères, de perles en langage courant. Un seul détail à éclaircir : dans votre description, vous parlez d’un aiguillon. Les exuvies de perles présentent deux filaments au bout de l’abdomen. Il est vrai qu’ils peuvent se coller et apparaitre comme un appendice unique. Et comme je ne connais aucune exuvie d’insecte aquatique avec un appendice unique pouvant faire penser à un aiguillon, je pense que vous n’avez pas fait attention à la présence de ces deux filaments.
      Cordialement
      Vincent

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  10. Bonjour,
    Bibliothécaire, j’ai recherché un livre grand public sur … la / les mouche(s). Description, mœurs, comportement, etc. Je n’ai rien trouvé. Et cependant, la mouche n’est-elle pas l’animal sauvage qui vit le plus près de nous ? (euh, et en ce moment, sur nous !!!)
    A votre connaissance, existe-t-il un ouvrage disponible ? Je m’adresse à vous, car ayant acquis pour notre bibliothèque plusieurs de vos ouvrages– dont le merveilleux Guide des curieux de nature, que dans ma vie personnelle, j’offre régulièrement aux enfants de mes proches,– j’apprécie beaucoup vos livres !
    Dans ma région, la Creuse, il y a encore des mouches, Dieu merci ! (phrase qui fait bondir mes amis parisiens ou citadins, qui disent plutôt : Mais comment se fait-il qu’il y ait autant de mouches ici ?… !)
    Merci de votre attention !

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Sylvie,
      A ma connaissance, il n’existe pas d’ouvrage grand public récent présentant la vie des mouches. Voici les deux livres les plus proches de vos préoccupations qui doivent être encore disponibles, bien que datant d’une quinzaine d’années :
      * Monestier Martin, 1999 – Les mouches, Le pire ennemi de l’homme, Des millions de morts chaque année, Le Cherche Midi
      Très grand public, trop même, car ne présente les mouches que sous leur mauvais côté pour faire du sensasionnalisme.
      * Haupt J. et H., 2000 – Guide des mouches et des moustiques, Delachaux et Niestlé
      Guide de détermination d’une petite partie des espèces de mouches et moustiques de nos régions, avec une introduction générale sur l’anatomie, la physiologie, la biologie et l’écologie de l’Ordre des Diptères. Une bien meilleure introduction au monde des mouches que le précédent, mais dans un style scientifique et non grand public.
      Merci pour votre appréciation positive sur mes ouvrages, et notamment sur le « Guide des curieux de nature » qui est aussi l’un de mes préférés.
      Cordialement
      Vincent

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  11. Bonjour Monsieur Albouy
    Je viens de découvrir votre « existence »!! et je me suis jetée sur votre blog : un vrai régal ,plein d’informations, parfaites, pour ma passion des insectes !
    Merci beaucoup
    CATHERINE FOUQUET

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Catherine,
      Merci pour ces encouragements. La passion pour les insectes est généralement une activité solitaire, et c’est toujours agréable de partager avec d’autres passionné(e)s.
      Cordialement
      Vincent

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  12. Bonsoir.

    Ayant déjà observé « beaucoup » de papillons sous mon vieux pêcher au mois de septembre (nombreux vulcains se nourrissant de vieilles pêches tombées, ainsi que beaucoup de Robert le diable) des années antérieures, je m’étonne beaucoup n’avoir presque rien observé cette année 😦 … Serait-ce dû au « mauvais » mois de septembre (humide et frais ??), ou bien y’a-t-il une autre explication ??
    En revanche, toujours beaucoup de piérides…

    Autre observation : première année où j’observe un magnifique frelon européen de manière « régulière » (il est toujours seul…), souvent sur quelques pêches, et sur mon tas de compost…

    Que pensez-vous des nombreuses craintes dites à son sujet (je ne parle pas du frelon asiatique mais bon l’européen…) ?

    Bien à vous !

    Alexandre (Belgique)

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  13. Bonjour,

    Merci pour votre blog passionnant.
    J’en profite pour vous écrire concernant les abeilles : un apiculteur m’a affirmé que ses abeilles avaient produit un miel de « feuilles de chêne » – cet été, les feuilles de chêne suintaient et les abeilles auraient récupéré leur sucre. Est-ce un cas banal ? Merci.
    Cordialement,
    Olivier

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Olivier,
      Merci pour votre appréciation positive de mon blog. Pour répondre à votre question, oui, la production d’un miel de feuilles de chêne est un cas banal. Ce ne sont pas les feuilles de chêne qui ont suinté un liquide sucré. Elles étaient piquées par des pucerons, qui ont proliféré en ce printemps et début d’été 2015 particulièrement chauds et secs. Leurs déjections liquides sont très riches en sucre, et certains insectes, comme les abeilles ou les bourdons, viennent lécher ce « miellat » comme les apiculteurs l’appellent.
      Le miel de miellat est un pis aller pour les abeilles. Il est moins intéressant que le miel de nectar, les rendant plus sensibles à certaines maladies durant l’hivernage. Mais c’est une ressource précieuse pour les colonies quand les fleurs sont grillées ou bien ne produisent plus de nectar à cause de la sécheresse. C’est aussi une excellente ressource pour les apiculteurs. Certains miels de miellat, comme le miel de sapin des Vosges, sont très appréciés et comptent parmi les miels les plus chers.
      Cordialement
      Vincent

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  14. alexandre cam a dit:

    Bonjour Vincent.

    J’aimerais avoir votre avis sur un point précis. Je me souviens avoir vu, il y a plus de 24 ans, un hanneton que m’avait donné mon grand-père. En Belgique, ce fut le seul que j’ai pu voir (pourtant, je suis curieux et observateur). En rentrant chez moi ce mercredi 11 mai, j’en ai découvert un mort déjà bien décortiqué par les fourmis.

    Même s’il est considéré comme nuisible, cela me réjouit dans le sens où, peut-être, est-il de retour grâce aux gens qui utilisent moins de pesticides ? Ou bien s’est-il accommodé ?

    Qu’en pensez-vous ?

    Je sais qu’en France (étant parti plusieurs fois en vacances), il y en a encore pas mal (je les voyais voler sous les réverbères le soir ou la nuit).

    Bien à vous !

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Alexandre
      Le hanneton dit aujourd’hui à tort « commun » a quasiment disparu de nos campagnes. Dans mon coin, j’en vois tout au plus un ou deux individus par an sans les chercher, une dizaine certaines années, correspondant probablement aux fameux pics cycliques tous les trois ans dits « années à hannetons ». Votre témoignage montre que la situation est encore pire en Belgique, du moins dans votre région.
      La quasi-disparition des hannetons est due probablement en partie aux pesticides, mais surtout à l’évolution du machinisme et des pratiques agricoles. Le travail du sol par des systèmes de lames l’émiettant en fins grumeaux, les labours profonds, sont très destructeurs pour les larves.
      La découverte d’un seul individu me semble un indice trop maigre pour conclure au retour de cette espèce. Mais cette observation montre que le hanneton n’a pas disparu par chez vous, même s’il est devenu si rare que vous ne l’observez qu’exceptionnellement. Si la situation devient plus favorable, de petites populations pourront ainsi se reconstituer.
      Cordialement
      Vincent

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  15. alexandre cam a dit:

    Bonjour.

    Serait-il possible d’écrire (ou de résumer) les étapes vraiment « utiles » pour non pas se débarrasser mais tout du moins limiter les dégâts dû aux limaces… Après maintes et maintes lectures à ce sujet, je ne peux que constater mon impuissance face à ces gastéropodes extrêmement envahissants en cette fin de printemps. Je ne sais pas ce qu’il en est dans votre région, mais chez nous, c’est vraiment un record. Toutes les conditions sont respectées pour être infestés.

    Un article pourrait-il paraître « prochainement » (dans la mesure du possible bien évidemment), je ne vous l’impose pas, je vous le « propose ».

    Quoi qu’il en soit, poursuivez bien ce blog, je, pardon « nous » sommes tous à l’affût de vos nouveautés !

    Bien à vous !

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Alexandre,
      Désolé, mais je ne peux rien faire pour cette fois. Moi aussi, avec ce temps atypique, je suis confronté à des attaques de limaces bien plus importantes que d’habitude. Tous les trucs qui me permettent d’habitude de les contenir, notamment le mulch de feuilles de tanaisie hachées autour des plantes sensibles, ne sont pas inefficaces mais largement insuffisants cette année.
      Conclusion, j’ai abandonné certaines cultures aux limaces, et je me suis résolu à employer des granulés de phosphate de fer pour protéger celles que je voulais sauver absolument, haricots et choux.
      Cordialement
      Vincent

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  16. Alexandre a dit:

    Bonsoir.

    Sans le vouloir, vous m’avez rassuré. Je pensais avoir « raté » quelque chose cette année… mais force est de constater que c’est une tendance générale (première fois que je n’ai pratiquement plus une seule carotte dans mon potager, même après avoir semé deux fois…).

    J’utilise également des granulés bleus (bio), qu’on appelle chez nous « Escar-Go ». Seulement, je peux en mettre chaque soir…

    Je vous souhaite une très bonne continuation en vous souhaitant quand même d’avoir quelques (beaux) légumes.

    Bien à vous !

    Alexandre

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  17. Bonsoir.

    Juste à titre informatif, pourrais-je savoir ce qu’il en est des apiculteurs en France au niveau de leur récolte d’été ? En Belgique, printemps et été confondus, nous avons fait environ 50 % de moins que d’habitude (en moyenne). Année horrible donc.

    Bien à vous !

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Alexandre,
      L’été 2016 commençant tout juste, je suppose que votre question concerne la récolte de miel 2015 en France. Voici à ce sujet un extrait d’un article publié le 31 octobre 2015 par le journal « Le Figaro » :
       » En fort déclin depuis 20 ans, la production de miel en France est en progression d’au moins 33% cette année. Tombée à environ 10.000 tonnes en 2014, elle devrait être comprise «entre 15 et 17.000 tonnes en 2015», constate l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). »
      Donc l’année 2015 aura été bien meilleure en France qu’en Belgique pour la production de miel
      Cordialement
      Vincent.

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  18. murielle cardinael a dit:

    Bonjour monsieur, je vous ai entendu à Dijon lors de votre conférence sur les abeilles. Je vous en remercie vivement, vous m’avez « reboostée », fait un très grand bien, sortie un peu d’un isolement. J’habite Dijon et profite d’une cour. Celle ci est humide, peu ensoleillée car entre 4 murs, environ 40 m2. J’ai toutefois plaisir à voir des abeilles solitaires qui apprécient de jolies fleurs bleues, dont le nom m’est inconnu, au printemps. Je suis soucieuse d’un équilibre végétal et animal. J’ai peine à noyer les limaces dans la bière et j’ai peine à voir les otiorhynques ravager mes fraisiers des bois, forsythia, rhododendron… J’ai lu que l’on pouvait introduire des nématodes, cela ne déplace t-il pas le problème? Avez-vous, et vendez-vous un ouvrage donnant des conseils sur le choix des plantes, les associations de plantes possible pour éviter un excès de « nuisibles » bref un support que m’aiderait à redonner vitalité à cette cour. Je vous remercie.

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Murielle,
      Merci de vouloir gérer votre petite cour sans systématiquement détruire les « gêneurs », qui tous jouent un rôle dans l’écosystème du jardin. Malheureusement, dans votre cas, vous êtes confrontée à quelques handicaps. Le fait que la cour soit close de murs non seulement la rend humide en la privant de soleil et de courants d’air asséchants, mais aussi l’isole des jardins avoisinants et rend très difficile la circulation des espèces ne volant pas. Et beaucoup de prédateurs des limaces et des larves souterraines des otiorhynques vivent justement au sol et ne volent pas. Dans votre cas, il me semble difficile d’espérer que l’équilibre puisse se réaliser de lui-même.
      Ce qui semble un inconvénient d’un certain point de vue se transforme en avantage d’un autre point de vue. Ainsi vous pouvez difficilement espérer que des carabiques prédateurs efficaces de limaces puissent venir dans votre cour, même en mettant à leur disposition des abris très attirants, car ils seront incapables d’escalader les murs. Mais à l’inverse, les limaces des voisins peuvent difficilement passer chez vous. Donc si vous avez le courage de les ramasser régulièrement, pour les déposer sous les buissons d’un espace vert voisin par exemple, vous affaiblirez sur le long terme votre population de limaces sans avoir à les détruire. C’est plus compliqué pour les larves d’otiorhynque, car les adultes volent.
      Les nématodes prédateurs de limaces peuvent aussi être une solution, mais c’est assez cher (votre cour étant petite, le coût restera cependant modeste), d’utilisation un peu compliquée et délicate, avec des effets secondaires négatifs. Certains utilisateurs signalent en effet une baisse du nombre de vers de terre, les nématodes semblant les attaquer aussi. Il existe aussi des nématodes contre les otiorhynques, qui ne semblent pas s’attaquer aux vers de terre. Donc peut-être dans votre cas la solution à tester serait le ramassage régulier et l’évacuation des limaces, et l’utilisation des nématodes contre les larves d’otiorhynque.
      Pour répondre à votre dernière demande, voici deux ouvrages contenant de nombreux conseils qui pourront vous aider à cultiver et entretenir cette cour avec l’aide de la nature et non contre elle :
      « Jardinez avec les insectes – Comprendre, prévenir, attirer et contrôler les invertébrés au jardin », que j’ai écrit, est disponible aux éditions de Terran.
      « Coccinelles, primevères, mésanges… – La nature au service du jardin » a été écrit par Denis Pépin et Georges Chauvin et publié aux éditions Terre Vivante.
      Cordialement
      Vincent

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      • murielle cardinael a dit:

        Bonjour Vincent, un grand merci pour votre réponse rapide et aussi pour le temps nécessaire à celle-ci. C’est une première pour moi d’écrire sur un blog, aussi j’ai mis 5 jours à retrouver comment y retourner! C’est incroyable ce lien possible, réjouissant! Je vais suivre vos conseils, autant contre les limaces, aller à la pêche et les libérer ailleurs. J’ai demandé à ma voisine, aucune limace chez elle en cour fermée aussi. J’utiliserai des nématodes contre les otiorhynques au printemps prochain, et quel beau projet de vacances de consulter les ouvrages que vous me conseillez. Belle journée à vous. Encore merci. Cordialement

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  19. murielle cardinael a dit:

    Bonjour Vincent, c’est avec intérêt et plaisir que j’ouvre vos articles. Je suis marcheuse et j’ai la chance pour l’instant de pouvoir marcher quotidiennement. Aussi, depuis que j’ai lu votre article sur « la petite tortue », j’essaye au cours de mes balades de la repérer ! Pas facile ! Il y a t-il des heures plus favorables pour augmenter les chances de la voir ? Est-elle présente en Bourgogne? J’ai principalement 3 itinéraires :
    Près de Neuilly les Dijon le long de l’Ouche, pour une balade d’une heure, aux environs de 13h (approximation qui vous fera penser à votre père), j’ai pu voir des centaines de papillons blancs, d’après les photos de votre livre « jardinez avec les insectes » des « Piérides » pour seulement 3 individus aux couleurs de la petite tortue en moins vive! Papillons très vifs. J’ai pris des photos mais « floues » et je ne suis pas assez familière avec les papillons pour la déterminer.
    Le long du lac Kir et du canal jusque Plombières, entre 7h et 10h, plus de hérons que de papillons! En passant je relargue mes limaces cueillies la veille dans ma cour!
    Puis à Fleurey, le sentier d’Orgères où, en juin, j’ai pu voir des dizaines de petits papillons bleus… En août, en soirée, quelques individus variés, dont je pense un « Aurore » si je me réfère à votre livre et peut-être une petite tortue mais là encore une photo floue et ailes fermées. Vus et entendus des grillons et sauterelles!
    Sinon lors d’une balade nocturne en forêt, j’ai vu 1 ver luisant, j’en ai fait part à l’observatoire dont vous avez indiqué le lien.
    Et pour finir, en espérant ne pas vous prendre trop de temps, à la recherche des otiorhynques dont je vous ai parlé dans un dernier commentaire, je trouve, je pense, finalement, des carabes me semble t-il, car bien noirs et pattes beaucoup moins charnues que les otiorhynques, antennes différentes et du coup j’ai des doutes. J’ai comparé à des photos sur internet. Enfin l’un n’empêche pas l’autre ? Aucun doute, mes feuilles sont rongées mais ne vais-je pas faire de bêtise si j’introduis des nématodes qui semblent ciblés?
    Au plaisir de vous lire, belle journée à vous

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Murielle,
      Il n’y a pas d’heure particulière à ma connaissance pour observer la petite tortue. Dans ma région, elle s’observait presque toute l’année, puisqu’elle hiverne à l’état adulte. Mais elle était particulièrement visible de la mi-mai à début août.
      Pour les otiorhynques, si les coupables ressemblent au portrait-robot d’un carabique, il sont probablement innocents. Car si la majorité des espèces de cette famille sont carnivores, certaines sont végétariennes. Vous avez raison : le recours aux nématodes n’est plus d’actualité dans ce cas, puisque la larve ne vit pas dans la terre. Essayez de prendre une bonne photo du présumé coupable pour que je puisse mettre un nom dessus et voir si c’est bien lui qui est susceptible de ronger vos végétaux.
      C’est la même chose pour les papillons que vous croisez dans vos promenades. Si vous arrivez à les photographier non flous, je pourrais les déterminer le plus souvent, même si les ailes sont fermées.
      Belles promenades !
      Cordialement
      Vincent

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  20. Bonjour Vincent.

    Avez-vous pensé à faire un article sur les champignons ? Ils pullulent, certes avec du retard mais je me régale presque quotidiennement de mes coprins chevelus que j’ai la chance d’avoir dans ma pelouse chaque année.

    J’ai aussi vu de magnifiques amanites tue-mouches dans un bois non loin de chez moi.

    Je ne suis spécialiste « que » des espèces que je connais vraiment bien après une description précise chez un ami mycologue. C’est-à-dire les deux espèces énoncées ci-dessus 😉 !

    En avez-vous beaucoup par chez vous ?

    Bien à vous !

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Alexandre,
      Et non, pas d’article prévu sur les champignons. D’abord, parce que je suis nul en champignons. Je connais quelques espèces de base, sans plus. D’autre part, c’est la sécheresse dans mon coin depuis début juin (45 mm les 1 et 2 juin mais 0 mm ensuite, 2 mm en juillet, 14 mm en août, 37 mm en septembre, 9 mm en octobre). Conclusion, quasiment aucun champignon cet été et ce début d’automne, au grand désespoir de l’amateur d’omelette aux cèpes que je suis (c’est mon gendre, formé au ramassage des champignons par son père, qui me fournit en cèpe).
      Cordialement
      Vincent

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  21. Bonjour,

    J’aimerais avoir votre avis concernant une « grande première » chez moi ici en Belgique. Première découverte du frelon asiatique ce lundi 21 novembre dans le Hainaut (à 30 km de mon domicile à vol d’oiseau à peu près).
    J’ai déjà lu votre article expliquant votre méthode pour « empoisonner » leurs colonies. Je me demandais, n’existe-t-il pas encore de traitement « aux phéromones » comme pour les papillons nuisibles des fruitiers? N’existe-t-il pas non plus des appâts vraiment fiables à placer près de nos ruches ? Sont-ils vraiment si dangereux pour nous apiculteurs ? J’ai déjà entendu dire qu’il fallait placer des poules à côté, qui soi-disant goberaient les frelons en vol stationnaire. Si oui, ne gobent-elles pas les abeilles avec ? Bref, j’aimerais avoir en détails vos observations concernant cela … Par exemple perdez-vous souvent des ruches à cause d’eux ? Merci pour votre éclaircissement.

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Alexandre,
      C’est une mauvaise nouvelle pour vos abeilles que l’arrivée du frelon asiatique. Impossible de répondre à toutes vos questions en quelques lignes. Je le ferai dans mon prochain article qui sera consacré à ce sacré frelon asiatique qui chez moi fait beaucoup de dégâts.
      Cordialement
      Vincent

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  22. Bonjour Vincent

    Il y a quelques mois (voir une année tout au plus) j’ai entendu parler à la télévision d’un petit village français (ou une commune ?) qui avait décidé de bannir totalement les pesticides. Je me souviens avoir entendu que cette décision a été prise il y a déjà plusieurs années et que l’endroit avait évolué en positif.
    Cependant, je ne me souviens plus du nom de cet endroit. Vous en souvenez-vous ? J’aimerais en apprendre davantage afin de rechercher des documents et informations concernant ce lieu …

    Tout grand merci d’avance.

    Alexandre.

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  23. Bonjour Vincent,

    Pour en faire profiter tout un chacun…

    Un documentaire que je trouve assez intéressant (bien qu’en partie fictif…) sur ce qu’il adviendrait de l’humanité si l’homme venait à disparaître.

    Dommage que le film ne soit pas de très bonne qualité. Il est cependant facile à regarder.

    Je l’ai personnellement téléchargé grâce au site « www.telechargerunevideo.com » pour le mettre sur une clé usb (ou un disque dur externe) raccordé sur ma télévision, ce qui est quand même plus confortable !

    La dite vidéo se trouve sur ce lien : https://vimeo.com/7234163

    Bien à vous !

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Alexandre,
      Très intéressant documentaire, en effet. Il me conforte dans mon opinion : vouloir défendre « la nature » ne sert à rien : elle se défendra très bien toute seule. C’est être bien présomptueux de croire que l’homme est capable d’éradiquer la vie sur terre, même avec toute sa technologie.
      Ce qu’il faut défendre, car c’est ce qui disparaît à grande vitesse, c’est un certain état de nature qui a vu apparaître l’homme et qui lui est nécessaire pour sa survie.
      Cordialement
      Vincent

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  24. Alexandre a dit:

    Bonsoir Vincent.

    Vous qui aimez les abeilles (et qui avez pratiqué l’apiculture), je vous conseille ces vidéos sur ce lien.
    C’est un français habitant le « centre Est » et qui nous fait découvrir sa passion. Il le fait de manière pour le moins… « naturelle », mais réaliste.

    https://www.youtube.com/channel/UCduK0msE3WLOIum0A-Yn_RA/feed

    Il y a, à ce jour, 19 vidéos (de cette année …).

    Ceci à titre informatif, j’en fais profiter un maximum. Un ami me les a conseillées, je fais de même pour les autres personnes intéressées.

    Bien à vous !

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Alexandre,
      Effectivement, cet apiculteur sait faire découvrir d’une façon simple, pédagogique et par moment décalée la réalité quotidienne de son travail d’apiculteur professionnel. Merci l’avoir signalé aux lecteur/trices du blog qui voudraient approfondir leurs connaissances dans ce domaine.
      Cordialement
      Vincent

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  25. Bonjour Vincent,

    Je recherche un insecte impossible à identifier ! Il ressemble très fort au corps de la scutigère véloce (gris clair, assez petit, maximum 1 cm de long, 2-3 mm de large), mais avec 6 pattes (3 de chaque côté) et, caractéristique bien distincte, il possède deux crochets bien visibles à l’avant. J’insiste sur le fait que cet insecte est gris-clair, assez « petit », mais il m’a « pincé » ou « injecté un venin » car je ressens très bien une douleur et j’ai une sorte de gourme qui apparait sur ma peau (sur l’avant bras). Cet insecte est venu de nulle part, j’étais juste en observation au bord de ma mare, mais il ne me semble pourtant pas « aquatique »…
    Voyez-vous de quoi je parle ? Auriez-vous une « idée » ? Je n’ai pas trouvé sa photo sur internet …

    Bien à vous !

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Alexandre,
      Difficile de mettre un nom sur une description aussi succincte. Mais je vous conseille de creuser du côté des larves de coléoptères aquatiques carnivores, notamment les dytiques. Ou du côté des larves de névroptères, certaines espèces vivant au bord des eaux sans être à proprement parler aquatiques. Mais je suis prêt à parier qu’il ne s’agit pas d’un insecte adulte.
      Cordialement
      Vincent

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      • Bingo ! Apparemment, une larve de chrysope ! Effectivement, il ne s’agissait pas d’un insecte adulte ! Je ne savais pas que la larve de cette jolie « mouche verte » pouvait infliger une douleur …
        Merci de m’avoir mis sur la bonne voie !
        Grâce au mot « névroptère », j’ai pu rapidement trouver l’image de mon insecte et y mettre un nom !

        Bien à vous !

        Alexandre

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  26. Bonsoir,

    A quand le prochain article ? 🙂

    Bonne soirée.

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Je voulais faire un article positif, mais malheureusement je n’ai rien trouvé dans mes promenades de ces dernières semaines qui puisse convenir. Alors je retombe dans mon travers sombre avec un sujet illustré sur le glyphosate, en pleine actualité.
      Cordialement
      Vincent

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  27. Bonjour Vincent, avec un peu de recul quel résultat pour la méthode Israélienne contre le frelon d’Asie ? pour avoir essayer cette méthode je n’en suis pas satisfait pour autant, si vous vouez nous pouvons en discuter par mail pour essayer de mieux lutter contre ce prédateur devenu très invasif et destructeur d’abeilles !!!
    Cordialement.

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Chris,
      Oui, cette méthode a des limites. Nous pouvons en discuter directement via l’adresse avettes-sauvages(Arobase)orange.fr.
      Cordialement
      Vincent

      J’aime

  28. Bonjour Vincent,

    J’aimerais avoir votre avis sur ce point : je retrouve, depuis deux ans maintenant (et sans vraiment le faire exprès, soit par chance, soit par « ouverture naturelle… à la nature ») un cadavre d’hanneton sur mes graviers entourant ma propriété.
    Un par an, c’est peu, surtout un cadavre. C’est toujours vers la mi-mai.

    Ayant voulu en voir des « vivants », je me suis amusé, pendant quelques jours, par de belles soirées « douces » de la fin mai (entre 21h30 et 22h30), à tenter d’en observer en vol maladroit.

    Pas de chance, je n’en ai jamais vu un nulle part, ni dans les airs, ni proche des réverbères, ni par terre.

    Ma question est: Y a-t-il une « période » précise pour les rencontrer au stade adulte (peut-être uniquement au mois d’avril ??) ou bien ai-je vraiment joui de malchance ?

    Je me suis souvent demandé si la fin mai, ce n’était pas déjà trop tard… Si j’en trouve, il doit donc bien y en avoir quelque part ?? Pourriez-vous m’éclairer à ce sujet ?

    Comme vous le voyez, je m’y prends bien à l’avance. Avec cette météo on ne peut plus grise, je n’ai de toute façon rien d’autre à faire pour le moment. Ma mare, mes ruches, tout semble mort … tout dort.

    Bien à vous !

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Alexandre,
      J’observe les hannetons chez moi dès le mois d’avril, mais j’habite plusieurs centaines de kilomètres plus au sud que la Belgique. J’ai observé fin avril 2011 des hannetons près de Valenciennes, mais 2011 a été une année exceptionnellement précoce. Je pense que vous devriez chercher les hannetons à partir de la première quinzaine de mai.
      Je ne cherche pas à voir les hannetons en vol le soir. Je préfère regarder dans la journée dans le feuillage des haies ou des lisières de bois bien exposées, à hauteur des yeux, en particulier dans le feuillage des aubépines, ou bien dans le feuillage bas des tilleuls sur les places ou le long des rues et des routes dans les villages ou les petits bourgs. De cette manière, j’en trouve régulièrement (les hannetons vus en 2011 étaient dans un tilleul devant l’église du village d’Odomez), même si le temps est frais ou pluvieux, ce qui les empêche de voler le soir.
      Cordialement
      Vincent

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      • Un tout grand merci pour votre réponse ! J’en tiendrai compte.

        Au fait, dans mon inégalable maladresse, j’ai oublié de vous dire « bonne année »… Donc je vous souhaite mes meilleurs vœux, et que cette année soit une année propice pour la nature (si je puis dire ;-)) !

        Bien à vous!

        Alexandre

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  29. Bonjour Vincent,

    J’ai lu avec passion votre livre « Les insectes ont-ils un cerveau? ».

    Un passage en particulier m’a interpellé. A la question 63 « quelles sont les conséquences de la mue sur l’anatomie des insectes? », vous expliquez très clairement pourquoi la mue limite à une trentaine de cm la taille des insectes actuels.

    Mais, lors du Carbonifère, des arthropodes géants ont existé. Savez-vous comment ils ont pu s’affranchir des limites induites par la mue?

    D’après vos explications, j’imagine que la question ne se pose pas vraiment pour les arthropodes du Carbonifère dont les larves se développaient en milieu aquatique (comme la libellule Meganeura) : si la mue a lieu dans l’eau, la poussée d’Archimède devait suffire pour soutenir les chairs de la larve.

    Mais comment faisaient les autres arthropodes géants (par exemple Arthropleura)? Est-ce que d’après vous ils effectuaient leurs mues dans l’eau?

    J’espère que cette question qui touche à la paléontologie n’est pas hors sujet sur ce blog.

    En tout cas, je vous remercie pour votre livre captivant!

    Cordialement,

    Aurélien

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Aurélien
      Merci pour votre intérêt pour mon livre. Les Arthropleura, dont les plus grands individus mesuraient 2 m de long pour 50 cm de large, ont disparu il y a 280 millions d’années. Ils sont considérés comme les plus grands arthropodes ayant jamais vécu sur terre. Leur forme était assez proche de celle de certains mille-pattes actuels : longs, larges mais très peu épais. En gros, ils avaient déjà l’aspect d’un flan aplati. Peut-être grossissaient-ils par mue partielle, une moitié du corps puis l’autre ?
      On atteint là la limite extrême. Si aujourd’hui les plus gros insectes, et les plus gros arthropodes au sens large, sont de taille plus modeste c’est qu’intervient un autre facteur limitant que la pesanteur : la prédation. Un insecte qui mue ne peut pas se servir de ses muscles tant que son squelette externe n’a pas durci, ce qui prend environ deux heures. Durant ce laps de temps il ne peut ni se défendre, ni s’enfuir et se trouve exposé aux prédateurs. Ce n’est pas un hasard si beaucoup d’insectes émergent en fin de nuit. Jean Henri Fabre a décrit en détail la prédation des fourmis sur les cigales qui viennent de muer. À l’époque des Arthropleura, les prédateurs étaient quasi-absents pour des organismes aussi gros, leur vulnérabilité au moment crucial de la mue portait moins à conséquence, même s’ils pouvaient moins bien se dissimuler.
      Mais bien sûr ce ne sont que des reconstitutions intellectuelles a posteriori. Il nous manque l’observation de ces animaux vivant dans leur milieu. Si la machine à remonter le temps existait, je la prendrai bien plus volontiers qu’une fusée pour aller sur Mars !
      Cordialement
      Vincent

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  30. Un grand merci pour votre retour très instructif sur cette période fascinante!

    Aurélien

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  31. Alexandre a dit:

    Bonsoir,

    A quand un prochain article 🙂 ?

    Bien à vous.

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Alexandre,
      Peut-être dans les jours qui viennent. Ces dernières semaines j’étais débordé de travail, et la saison très tardive, combinée avec la chute continue de la biodiversité, fait que je n’ai rien vu lors de mes promenade qui m’ait donné envie d’en faire un article du blog. Mais le soleil doit revenir, peut-être l’inspiration reviendra avec elle ?
      Cordialement
      Vincent

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      • Alexandre a dit:

        Effectivement, avec tout ce qu’on voit et entend, ça peut prêter un peu trop à la négativité. Cependant (je suis vite déçu… mais vite content aussi), le retour de quelques hirondelles, des chauve-souris et le démarrage de mes ruches qui ont bien passé l’hiver et surtout, la découverte d’un hanneton « vivant » dans me pelouse il y a une semaine (je l’ai eu en main à peine cinq secondes, qu’il prenait son envol) … bref, tout cela me redonne du goût à la vie 😉 ! Bon courage à vous ! Alexandre

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  32. Alexandre a dit:

    Bonjour Vincent

    Pas plus tard qu’hier (le 10 juin), nous sommes allés nous promener en famille dans le bois de Bonsecours (à la limite de la frontière française). J’y ai observé, à mon grand étonnement, un papillon que je n’avais jamais vu. Après recherche sur Google, il semblerait qu’il s’appelle Limenitis arthemis arthemis, ou autrement: le papillon « Amiral ». Il est de taille « normal » (entre le paon du jour et la petite tortue), noir avec une ligne courbe blanche traversant les 4 ailes. Un tout petit peu de rouge longe le bord des ailes postérieures. Visiblement, il vit au Canada … que fait-il en Belgique dans cet endroit très « précis » (je n’en ai jamais vu ailleurs, et je vis à 15km à vol d’oiseau de là…). Dernière chose, ma fille m’a appelé pour me dire avoir trouvé un « lézard » sur un tas de bois. J’ai d’abord cru à un triton ou une salamandre tachetée, mais effectivement, en m’approchant, j’ai bien vu un « lézard » tel qu’on en trouve dans le sud de la France (gris, long (15cm), bien effilé). Même remarque, je n’en ai « jamais » vu un seul en Belgique. Vivent-ils dans des zones très « précises » ? Merci pour vos éclaircissements 🙂 !

    Cordialement

    Alexandre

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Alexandre
      Il m’est difficile de répondre à vos questions sans avoir vu le papillon et le lézard en question.
      Pour le papillon, il est beaucoup plus probable qu’il s’agisse d’un petit sylvain (Ladoga ou Limenitis camilla) encore assez commun chez nous plutôt qu’une espèce nord américaine. Certains exemplaires sont plus ou moins tachés de rouge comme vous pourrez le voir en cliquant sur le lien suivant :

      Concernant le lézard, à ma connaissance trois espèces sont possibles dans le sud de la Belgique : le lézard des murailles (Podarcis muralis), le lézard des souches (Lacerta agilis) ou le lézard vivipare (Zootoca vivipara), avec une probabilité plus grande pour ce dernier vu le milieu où vous l’avez observé.
      Cordialement
      Vincent

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      • Alexandre a dit:

        Super ! Un tout grand merci pour votre éclairage !! Effectivement, il s’agit bien du petit sylvain, apparemment (et d’après Natagora, association en Belgique « Devine qui papillonne au jardin), il serait présent dans moins de 1% des jardins lors des derniers recensements… Merci aussi pour le lézard vivipare, les informations correspondent !

        Cordialement !!

        Alexandre

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  33. Alexandre a dit:

    Pardon, j’ai oublié de vous mettre le lien pour voir une photo du papillon :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Amiral_(papillon)

    Alexandre

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  34. Jean-Claude Bethoule a dit:

    Bonjour Vincent
    j’habite en Haute-Vienne et j’ai malheureusement raté votre conférence du 11 novembre à St Léonard de Noblat, à l’occasion d’une manifestation organisée par les Croqueurs de Pommes.de l’Ouest Limousin.
    Envisagez-vous une nouvelle intervention dans le département ?
    Merci pour votre engagement.
    Jean-Claude

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour Jean-Claude,
      J’interviens régulièrement en Haute-Vienne, notamment à l’invitation des Croqueurs de pommes. Mais pour l’instant, aucune conférence prévue dans votre département pour 2019 (la saison 2018 s’est terminée avec Saint Léonard de Noblat).
      Cordialement
      Vincent

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  35. Bonjour,
    Il faut que j’arrive dans la Vienne après l’Ile de France pour découvrir que malheureusement l’OPIE Poitou Charentes en tant qu’association n’existe plus.
    Heureusement un nouvel ami entomologiste Patrick habite pas loin de chez moi.
    Après 25 ans d’Ile de France, je découvre enfin plein d’insectes dans la campagne poitevine. Je n’ose imaginer quand leur population était beaucoup plus nombreuse…
    Bref j’ai fait autant de sorties naturalistes en 3 mois qu’en 25 ans 🙂 et je peux enfin voir ce que je ne voyais qu’en photos dans les livres. Maintenant mes comptes rendus sont les miens et les photos aussi !
    J’ai découvert chez un bouquiniste le livre de Colas mais j’ai voulu aussi prendre une version plus colorisée d’un certain Vincent sans oublier les lectures des numéros d’Insectes (j’en vois enfin le bout :).
    Après l’appartement cage à lapins, enfin une maison avec un terrain…. toutefois, il y a quelque chose qui coince avec ma femme qui aime pourtant la nature.
    Il y a un point d’eau ou plutôt un trou d’eau (cf N° 132 là aussi d’un certain Vincent). Ma femme veut le combler, je veux le garder , le problème : les larves de moustiques.
    Ayant et utilisant une bino, je ne pourras pas lui dire qu’il n’y en a pas 🙂
    Comment gérer la présence de ces derniers ou plutôt leur absence ? Poissons ? Si oui lesquels ? Mais pour moi pas adapté au vu de la dimension du trou d’eau…
    J’ai exploré ce blog (comment s’y abonner en recevant un message email de notification d’ailleurs ?) mais pas trouvé sur ce sujet.
    Bonnes continuations, c’est un régal de lire vos productions..

    P.S : je n’y crois pas quand même mais je recherche toujours la Petite Tortue

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    • vincentalbouy a dit:

      Bonjour,
      Désolé de répondre un peu tard, mais j’ai de gros problèmes pour faire fonctionner correctement le programme WordPress sur mon vieil ordinateur, ce qui m’amène d’ailleurs à clore mon blog (cf. mon dernier papier).
      Pour ce qui concerne votre mare, si elle est végétalisée et si elle accueille une faune variée, notamment larves de libellules, dytiscidés, punaises aquatiques, les larves de moustique seront pour la plupart consommées par ces prédateurs. Les larves de moustiques prolifèrent surtout dans les bacs de récupération d’eau de pluie, si on n’a pas pris la précaution de mettre des moustiquaires pour leur interdire l’accès.
      Concernant l’Opie Poitou-Charentes, c’est l’association indépendante qui a disparu. Nous sommes maintenant une simple délégation interne. Pour me contacter via cette association : opiepc@orange.fr.
      Cordialement
      Vincent

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  36. Génial ce blog ^^
    Bravo pour votre travail

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