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Aster, Carduelis carduelis, Carduelis chloris, Chardonneret élégant, Chat domestique, Erithacus rubecula, Merle noir, Rougegorge familier, Turdus merula, Verdier d'Europe
Nous avons longtemps eu des chats, compagnons très affectueux mais malheureusement très destructeurs pour la biodiversité. Depuis dix ans que nous n’en avons plus, le comportement des oiseaux nicheurs dans le jardin a changé de façon spectaculaire.
À l’époque des chats, les rares nids que nous pouvions détecter étaient soigneusement camouflés et souvent placés très en hauteur. Aujourd’hui, un simple arbuste de 2 mètres de haut peut abriter un nid, plus ou moins bien camouflé.
Ce nid de verdier se trouve dans un laurier-tin en bordure d’un sentier qui traverse la pelouse pour conduire au poulailler. C’est l’envol régulier des oiseaux à notre passage lors de sa construction qui nous a permis de le repérer.
Au coin de la maison, dans la haie basse qui borde la rue, c’est un couple de chardonneret qui s’est installé à hauteur des yeux dans un pyracantha. Le camouflage est sommaire. Inutile d’écarter le feuillage pour photographier la couveuse qui, habituée à nos va-et-vient, prend la pose sans s’enfuir.
Les merles sont nombreux dans notre grand jardin, et les endroits pour nicher ne manquent pas dans les haies touffues, les ronciers ou le petit bois. Un couple a choisi cette année de s’installer dans un rosier peu fourni qui grimpe le long de la paroi de bois du garage.
À 1 mètre 50 du sol, à moins d’un mètre de l’allée d’accès et de la porte, il est très visible et nous n’avons eu aucune peine à le repérer et à suivre les progrès de la couvée. Nos passages répétés, comme la présence de la chienne, ne semblent pas avoir troublé les parents.
Le pompon de la familiarité revient cependant au rougegorge. Cette année, son nid se trouve au sol dans le trou d’un parpaing servant autrefois de support de ruche, bien caché dans le petit bois.
Les années précédentes, il a choisi des sites moins camouflés. Son envol à l’approche de la tondeuse a permis ainsi la découverte d’un nid au sol, dont la couvée a pu se développer avec succès.
D’autres fois, il préfère l’abri d’un toit et bâtit son nid entre les bottes de paille destinées aux poules ou sur une étagère du garage.
Quand la porte-fenêtre reste ouverte en permanence, nous avons même droit à des visites de politesse. Il sait entretenir des relations de bon voisinage !
Carte d’identité : Verdier d’Europe (Carduelis chloris), chardonneret élégant (Carduelis carduelis), merle noir (Turdus merula) et rougegorge familier (Erithacus rubecula) Passereaux, Oiseaux.
afrenchgarden a dit:
Observation intéressante sur la présence de chats dans les jardins, nous n’en avons jamais eu et apprécions nos oiseaux dans le jardin. De belles photos. Amelia
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vincentalbouy a dit:
Bonjour Amelia,
Oui, la disparition du chat, et la présence d’un chien qui dissuade ceux du voisinage de s’attarder dans le jardin, a eu un effet très visible sur la biodiversité en général, pas seulement sur les oiseaux. Par exemple les lézards verts qui avaient disparus sont revenus et viennent prendre le soleil jusque sur le mur de la maison.
Cordialement
Vincent
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DELPHINE VINET a dit:
Bonjour Vincent,
Excellent toutes ces photos !!! Merci.
Amitiés
Delphine
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vincentalbouy a dit:
Bonjour Delphine,
J’ai tendance à être plutôt pessimiste sur mon blog, alors quand je peux me faire plaisir avec un article positif, j’en profite !
Cordialement
Vincent
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murielle cardinael a dit:
Bonjour Vincent, j’ai toujours autant de plaisir à lire vos articles, même si je ne prends pas toujours le temps d’un commentaire. Mais là je tiens à participer à l’échange pour vous dire que l’an dernier et cette année, un couple de merle a construit son nid dans ma cour, au cœur de Dijon, et ce malgré la présence de mon vieux matou de 17 ans! Les petits sont sortis du nid et sont restés plus de 24 heures dans la cour avant de suivre leurs parents. Bonne journée à tous
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vincentalbouy a dit:
Bonjour Murielle,
Merci pour votre appréciation positive du blog, et pour votre témoignage. Manifestement, votre vieux matou se considère comme retraité et a rentré ses griffes. Les oiseaux ont immédiatement occupé la place laissée libre !
Cordialement
Vincent
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Brigitte Lourde a dit:
Bonjour Vincent Albouy
Un grand merci pour ces photos étonnantes qui stimulent notre curiosité à l’égard des oiseaux, merci pour vos commentaires si éclairants sur leur comportement parfois mystérieux!
J’aimerais apporter une toute petite contribution sur le comportement d’une grive draine qui est venue faire son nid dans le cerisier de mon jardin, à 2 m de hauteur, à l’enfourchement des branches. Pendant ces jours de canicule, au plus chaud de la journée, elle oriente, tout en couvant, son corps et sa tête vers le nord, et reste le bec longtemps grand ouvert, comme pour capter de la fraîcheur. Ou s’agit-il d’un signe de détresse? Est-ce habituel chez les autres oiseaux? Je place une soucoupe d’eau à proximité pour faciliter son hydratation.
Je peux joindre quelques photos à l’appui si vous m’indiquez comment les envoyer.
Je suis une fervente lectrice de vos livres et en particulier Les oiseaux du jardin qui représente une merveilleuse somme d’expériences et d’observations.
Bien cordialement,
Brigitte
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vincentalbouy a dit:
Bonjour Brigitte,
Nous ne sommes pas les seuls à souffrir de la chaleur excessive de ces derniers temps, les animaux aussi ! Je pense que la grive gardait le bec ouvert pour transpirer, donc se refroidir, un peu comme les chiens qui halètent. Mes poules avaient le même comportement lors des pics de chaleur : à l’ombre, bec ouvert et ailes entrouvertes.
Je ne suis pas très doué en informatique et je ne maîtrise pas bien WordPress. Malgré mes recherches, je n’ai pas trouvé comment vous pourriez m’envoyer vos photos via ce site. Alors on va utiliser le moyen le plus simple : ma boite mail directe vincent.albouy(arobase)wanadoo.fr.
Merci pour ce témoignage et pour vos appréciations positives sur mes écrits.
Cordialement
Vincent
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Heikel de JardinerFuté a dit:
Génial ! Magnifique ! Qu’elle chance !
Trêve d’effusion, vous avez beaucoup de chance de pouvoir les observer d’aussi près sans pour autant les gêner.
J’adore la couleur des oeufs des merles, et leurs chants si mélodieux.
À bientôt,
Très bonne fin de journée,
Heikel
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vincentalbouy a dit:
Bonjour Heikel
Merci pour vos appréciations positives sur mon blog.
Concernant les oiseaux, nous pouvons les observer de près sans les gêner en nous contentant de jeter un coup d’oeil en passant, en gardant notre comportement habituel. Par contre ils ont tendance à s’envoler si nous nous arrêtons face à eux et si nous les fixons longuement. Ils ne tardent pas à s’envoler. Les photos doivent être prises rapidement pour la même raison.
Cordialement
Vincent
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